La Consécration épiscopale est un sacrement stratégique pour notre salut :
- de sa validité dépend celle de tous les sacrements (hormis le Baptême et le Mariage).
- de sa validité dépend la continuité de la Succession Apostolique, condition de l’Apostolicité de l’Eglise depuis sa fondation par Notre Seigneur Jésus-Christ.
C’est pourtant le sacrement le moins connu des fidèles, très rares étant ceux qui ont pu assister à une Consécration épiscopale au cours de leur vie. C’est pourquoi, ordinairement, plus que pour tous les autres sacrements, les fidèles, en pratique, s’en remettent entièrement au clergé pour vérifier ses conditions de validité.
Depuis le Concile Vatican II, le bouleversement de la liturgie sacramentelle (en 1968 et 1969) imposé par Giovanni-Baptista Montini (Paul VI) assisté du Lazariste Annibal Bugnini, du Père Lecuyer et du Bénédictin Bernard Botte, dans l’esprit du mouvement Œcuménique de la volonté de rapprochement de la Rome conciliaire avec les ‘communautés ecclésiales séparées’, avec les Protestants, et les Anglicans tout particulièrement, a débouché sur la confusion perverse, et certainement voulue, du rite des ordinations post-conciliaires avec les rites anglicans, déclarés pourtant infailliblement ‘absolument vains et entièrement nuls’ par Léon XIII en 1896.
Après 37 années de silence des clercs sur cette question gravissime de la validité des consécrations épiscopales selon le Pontificalis Romani promulgué le 18 juin 1968 par Giovanni-Baptista Montini (Paul VI), c’est désormais la Succession Apostolique de rite latin qui semble bientôt irréversiblement compromise dans le monde, l’Eglise Conciliaire ayant ainsi abandonné l’Apostolicité qui constitue, de fide, l’une des quatre marques de la véritable Eglise, fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Etant donné que cette révolution liturgique inouïe est une révolution purement cléricale qui compromet désormais fondamentalement le Salut des Fidèles, ceux-ci ne peuvent plus laisser aux seuls clercs – qui n’en ont du reste plus l’indépendance – le soin de préciser et de révéler au plus large public les données de cette question fondamentale pour notre Salut, données qui ne restent accessibles qu’à un nombre très restreint de spécialistes, et qui demeurent noyées au milieu d’un écheveau de sophismes de clercs tendancieux.
C’est pourquoi, 37 ans après la promulgation de Pontificalis Romani à Rome, le 18 juin 1968 en la fête de Saint Ephrem de Syrie (IVème siècle), nous n’avons eu de cesse d’étudier les origines et la validité du rite de consécration épiscopale. Par ce nouveau rite, depuis bientôt quatre décennies sont, dans le silence des clercs et à l’insu des fidèles, détruits à la fois l’épiscopat catholique et la Succession apostolique de rite latin.
En lui donnant le nom de “ Rore Sanctifica ”, nous avons voulu placer ce document tout
spécialement sous la protection de l’Esprit Saint,
le Grand Incarnateur, l’Epoux de la Très Sainte
Vierge Marie, Mère de l’Eglise, selon la
Doctrine même de l’Eglise, puisque :
C’est la formule même qui Le désigne
dans la forme essentielle du Sacre des évêques,
constante depuis avant même l’an 300 dans le rite
latin, telle qu’elle a été
infailliblement fixée par Pie XII dans sa Constitution
Apostolique Sacramentum Ordinis du 13 novembre 1947, et qui, moins de
21 ans plus tard, a été complètement
et absolument abrogée, après plus de 17
siècles de continuité, par le Pontificalis Romani de Giovanni-Baptista Montini (Paul VI).
C’est cette désignation essentielle de l’Acteur principal du Sacrement de l’Ordre qui a soigneusement disparue du rite latin des Consécrations épiscopales ‘catholiques’ depuis ce 18 juin 1968, date de promulgation de Pontificalis Romani.
L’objectif du document “ Rore Sanctifica ”est d’abord de METTRE UN TERME AUX 37 ANNEES DE SILENCE DES CLERCS, AVANT QUE NE RISQUE DE DISPARAÎTRE COMPLETEMENT ET IRREVERSIBLEMENT LA SUCCESSION APOSTOLIQUE DE RITE LATIN, ET D’OBLIGER CES DERNIERS A S’EXPRIMER PUBLIQUEMENT SUR CE SUJET GRAVISSIME, EN DISANT LA VERITE AUX FIDELES.
Pour cela, nous vous invitons à faire circuler “ Rore Sanctifica ” auprès des fidèles catholiques qui entendent rester authentiquement catholiques selon les promesses de leur Baptême.
Ce document est un constat objectif.
Il a pour ambition :
- d’être clair,
- d’être guidé par l’objectivité scientifique,
- d’être synthétique, mais aussi complet qu’il est possible sur l’essentiel,
- de permettre à tout Catholique de bonne foi de prendre conscience de l’état actuel réel de la question qui lui a été dissimulé depuis 37 ans par l’inaction des clercs.
Nous travaillons à rendre accessible au plus grand nombre, par des publications et des traductions, les documents essentiels qui, sur la question du Sacrement des Ordres Catholiques, restaient jusqu’ici hors d’atteinte, ou réservés à des clercs spécialisés et souvent tendancieux, pour ne pas parler de ‘la tourbe des clercs novateurs’, selon l’expression du Père Jean-Baptiste-Joseph Ayrolles S.J., situation bien sûr éminemment favorable aux manipulations d’ampleur les plus grandes.
Le Comité Internationnal Rore Sanctifica - le 26 avril 2006.